Comment et à quel moment intégrer la ludopédagogie dans un parcours de formation ? C’est la question à laquelle nous allons répondre dans nos prochains articles et posts, de septembre à décembre. Et pour démarrer, nous vous proposons de (re)découvrir les 6 temps vécus par le joueur qui vont lui permettre de comprendre et de mémoriser le contenu du jeu auquel il joue. Belle rentrée !

1. Observation

Dans un premier temps, le joueur prend connaissance de l’environnement de jeu c’est-à-dire qu’il recueille des informations qui vont lui être nécessaire. Pour pouvoir jouer, il doit comprendre le but, les contraintes du jeu mais surtout les moyens d’actions qui sont à sa disposition. Pour pouvoir jouer, il va donc volontairement mémoriser tout ce dont il a besoin pour jouer la partie et gagner. Une première étape importante dans la mémorisation du contenu.

2. Décision

Une fois l’environnement de jeu intégré, le joueur va mettre en place une stratégie pour atteindre son objectif. Ce dernier peut être un objectif individuel dans un mécanisme orienté compétition ou un objectif collectif dans un mécanisme collaboratif. Chaque joueur va sélectionner sa stratégie de jeu en fonction de ce qu’il connait du sujet : il va faire appel à ce qu’il sait déjà et réactiver les connaissances liées au contenu du jeu.

3. Action

Une fois sa stratégie de jeu définie, le joueur va donc la mettre en application durant la partie. C’est le principe de la pédagogie active : le participant est actif, il agit et il se place en tant qu’acteur de sa formation et de son apprentissage. Un excellent moyen de capter son attention, voire d’atteindre le ‘flow’, ce moment où le joueur est tellement absorbé par le jeu qu’il en oublie ses besoins primaires… le top de la concentration !

4. Expérimentation

Au fur et à mesure de la partie, le joueur va devoir faire évoluer sa stratégie de jeu. En effet, sa stratégie sera confrontée à celle des autres joueurs. Il va pouvoir tester et éprouver ses actions, prendre des risques : et oui, un des avantages du jeu, c’est qu’il n’y a aucune répercussion dans la vie réelle ! Sauf si vous êtes tellement mauvais joueur que tous vos collègues vous chambreront par la suite. En tout cas, le jeu étant fictif, le joueur peut donc apprendre de ses erreurs… sans conséquence !

5. Immersion

Selon certaines études, notre temps de concentration avoisinerait les 90 minutes : au bout de 25 minutes d’une même activité, notre attention serait optimale, puis elle baisse peu à peu pour atteindre la lassitude et l’ennui à partir de 75 minutes.
Il est possible d’atteindre cet état de concentration optimale, le ‘flow’, que nous avons abordé dans le point 3, car l’apprenant est actif et immergé dans le jeu. La mémorisation du contenu n’en est que plus aisée, notamment lorsque le débriefing qui suit la partie fait parfaitement le lien avec la réalité professionnelle du joueur.

6. Interaction

Se retrouver autour d’un jeu permet de partager des bonnes pratiques, de favoriser la coopération, même autour d’un jeu basé sur la compétition. Et le jeu de formation aide à conserver ou développer la cohésion d’équipe.
C’est aussi découvrir qui est bon joueur… ou pas !


Intégrer la ludopédagogie dans votre parcours de formation vous permettra de favoriser la mémorisation du contenu mais pas que ! Le jeu est également un formidable vecteur de lien social au sein de l’entreprise.

Pour découvrir d’autres aspects de la formation par le jeu et histoire de patienter d’ici notre prochain article, téléchargez dès à présent notre livre blanc sur la ludopédagogie ici.

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